Après quelques albums parus en format digital, alors que dehors le monde tourne au ralenti à cause de la pandémie, Robin Foster retourne en studio, seul, tel un naufragé sur une île déserte. De cet isolement “insulaire” naît l’album PenInsular 3, dernière pierre d’une œuvre en trois mouvements commencée il y a 9 ans. Tous les éléments qui font la signature de Robin Foster y sont plus présents que jamais : mélodies suspendues dans le temps, plongées en abimes, atmosphères de bout du monde… et toujours avec cette même force dans la composition, capable de dégager un profond sentiment d’apaisement et de sérénité. Il s’agit là certainement du disque le plus introspectif et personnel de Robin Foster, une invitation à voir le crépuscule d’une époque – ou l’aube d’une nouvelle. Et sans doute les deux.
Robin Foster continue de rendre hommage à sa terre d’adoption avec le troisième volet de son projet Penlnsular qui nous invite à découvrir la Presqu’île de Crozon. Le compositeur britannique installé en Finistère depuis une vingtaine d’années embarque l’auditeur dans un de ces périples « post rock cinématique » dont il a le secret. Du son à l’image, il n’y a qu’un pas. Robin Foster continue son travail de musique à l’image pour différents films, séries et publicités, entre multiples collaborations avec Sean Ellis (Anthropoid, Metro Manila), Robin Foster a signé la musique du premier film de Farid Bentoumi (Good Luck Algeria) et les séries de Jim Field Smith (Criminal, Truth Seekers).